En 2019, la commission EAT-Lancet a publiée les caractéristiques du régime planétaire, base de l’alimentation plant-based. Son impact a été si important qu’en 2022, les différentes agences européennes de sécurité alimentaire ont publié les nouvelles recommandations durables en matière d’alimentation et d’activité physique basées sur le régime planétaire.

Le concept de “régime à base de plantes” est très variable dans sa définition. Certaines directives diététiques basées sur cette stratégie réduisent ou éliminent la consommation d’aliments végétaux hautement raffinés tels que les farines blanches, les sucres et certains types d’huiles. D’autres classent les régimes à base de plantes en fonction de leur contenu réel. On trouve ainsi des régimes semi-végétariens, pesco-végétariens (fruits de mer, œufs et produits laitiers), lacto-ovo-végétariens (œufs et produits laitiers) et végétaliens (aucun produit animal). Les régimes alimentaires à base de plantes présentent des avantages pour la santé en général et pour le risque cardiovasculaire en particulier.

Objet :

Réaliser des régimes de santé planétaires pour près de 10 milliards de personnes d’ici 2050.

Objectifs :

  1. Les régimes alimentaires sains.

L’assiette santé planétaire devrait comporter environ la moitié du volume de l’assiette en légumes et en fruits ; l’autre moitié, indiquée sur la base de leur apport calorique, devrait se composer principalement de céréales complètes, de sources de protéines végétales, d’huiles végétales insaturées et (éventuellement) de quantités modestes de protéines animales.

  1. Production alimentaire durable.

Stratégies :

  1. Rechercher un engagement international et national en faveur d’une évolution vers des régimes alimentaires sains.
  2. Réorienter les priorités agricoles, en passant de la production de grandes quantités de nourriture à la production de nourriture saine.
  3. Intensifier durablement la production alimentaire pour augmenter la production d’aliments de haute qualité.
  4. Une gestion forte et coordonnée des terres et des océans.
  5. Réduire de moitié au moins les pertes et gaspillages alimentaires, conformément aux objectifs de développement durable.

Conclusion :

L’adoption à l’échelle mondiale de régimes alimentaires sains issus de systèmes alimentaires durables permettrait de préserver notre planète et d’améliorer la santé de milliards de personnes.

 

Source : Rapport de la Commission EAT-Lancet. Disponible sur : https://eatforum.org/eat-lancet-commission/eat-lancet-commission-summary-report/